Lors de la lecture de l’album”Billy se bile” d’Anthony Browne, nous avons découvert l’existence des poupées-tracas.
“Ces poupées-tracas viennent du Guatemala, en Amérique centrale. C’est là que les enfants se sont mis à les fabriquer, il y a très longtemps, à partir de petits morceaux de bois, de minuscules bouts de chiffons et de brins de fil. A l’heure du coucher, les enfants confiaient chacune de leurs inquiétudes à chacune de ces poupées, les glissaient sous leurs oreillers, puis s’endormaient. Et lorsque les enfants se réveillaient, ce qui les tracassait s’était envolé. Aujourd’hui encore, les enfants guatémaltèques se reposent toujours sur leurs poupées-tracas pour qu’elles les délivrent de leurs inquiétudes pendant leur sommeil et cette coutume s’est répandue dans le monde entier.” Anthony Browne
A la suite de cette lecture, chacun d’entre nous a fabriqué deux poupées-tracas. La première que nous avons emmenée chez nous et une seconde que nous avons réservée pour un autre projet scolaire.
Chacun d’entre nous a confié un secret à sa deuxième poupée, en chuchotant afin que personne ne l’entende. Puis, nous l’avons déposée dans un des trois coeurs cousus réalisés par notre classe.
Ces coeurs seront prochainement exposés au Musée Départemental Albert et Félicie Demard de Champlitte, dans le cadre de l’exposition “Continuons à tisser des liens”.